De la peinture binoculaire?

Comme nous l’expliquons dans l’article consacré à la perception de l’espace, la vision binoculaire offre non pas un, mais deux points de vue sur le monde. Si le cinéma plane présente un point de vue unique, le cinéma relief propose deux images décalées, le cerveau reconstituant une troisième image.

Nous retrouvons un phénomène semblable en peinture, notamment au travers des règles de perspective classiques de la renaissance qui tendent à simuler l’espace d’un point de vue unique (camera obscura).

Un artiste suisse remet en question ces principes dans son travail d’après modèle. En effet, il peint des natures mortes à travers un dispositif qui lui permet d’isoler les images perçues par son oeil gauche et son œil droit. le résultat est la création d’une perspective nouvelle, perspective qui tente de se rapprocher de la vision vraie de l’homme.

Pour en savoir plus, voir la vidéo de présentation de l’artiste ou son site qui contient une galerie ainsi que l’exposé de sa théorie.

D’autre peintres se sont posé ces questions, notamment Dali qui a peint des œuvres stéréoscopiques (deux toiles côte à côte que le spectateur doit fusionner).