1.1.5 y a-t-il de bons et de mauvais sujets relief

L’effet de réel de l’image stéréoscopique varie d’un sujet à l’autre. En effet une facade délimitant une place vide n’offre qu’une faible sensation de relief. Au contraire, lorsque des éléments occupent le premier plan, la sensation est plus forte.
On pourrait en déduire que l’image doit contenir assez de points homologues qui nécessitent un changement de convergence.
Comme le relève Jonathan Crary, un espace saturé d’objet est ce qui fonctionne le mieux en terme de relief.

On parle ici de maximalisation de l’effet et ce n’est de loin pas le seul critère d’une bonne image relief. En effet, la dramaturgie peut justifier un relief moins prononcé, voir une image apparemment plane. A notre avis, il n’y a pas de bons ou de mauvais sujet, tout dépend de l’intention du réalisateur. Nous remarquons toutefois que la tendance actuelle est de produire un relief qui se VOIT. On est encore aujourd’hui dans une phase démonstrative du procédé. Cela va contre l’idée même de l’écriture cinématographique qui tend à faire oublier au spectateur le dispositif filmique.